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06h45 : Départ de Wavre à 06h45 (parking du magasin Carrefour)
07h30 à Bruxelles - Attention nouvelle adresse de prise en charge : Métro Kraainem (face à la station) Chaussée de Wezembeek .
08h30 à Nivelles sur l’aire d’Autoroute de la E19 (entre Nivelles Sud et Nord).
Déjeuner prévu par nos soins puis visite du Musée Archéologique du Val d’Oise : « AGATHA CHRISTIE, en Quête d’Archéologie ». Visite guidée par Sébastien Polet
À travers cette exposition captivante sur "La Reine du crime", embarquez à bord de l'Orient-Express et découvrez les liens entre enquête policière et archéologie dans la vie de la célèbre écrivaine.
La « Reine du crime » a rencontré son époux, l’archéologue Max Mallowan, sur le site d’Ur en Irak. Pour l’esprit scientifique d’Agatha Christie, les liens entre enquête policière et archéologie sont évidents. Cette part méconnue de sa vie apparaît dans plusieurs romans policiers comme « Meurtre en Mésopotamie » ou « Mort sur le Nil ». En 1928, un premier voyage à bord de l’Orient-Express marque le début de son immersion dans le monde fascinant de l’archéologie, une discipline qui allait inspirer une part importante de son œuvre.
En fin de journée, continuation sur Paris et nuit à l’hôtel Holiday Inn Paris Canal de la Villette. Dîner libre
Journée au Musée Guimet avec l’exposition : « BRONZES ROYAUX D’ANGKOR, un Art du Divin ». Visite guidée par Francis Peeters. Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mébon occidental - un sanctuaire du XIème siècle à l’ouest d’Angkor - retrouvée en 1936, qui mesurait à l’origine plus de cinq mètres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la première fois avec ses fragments longtemps séparés, après avoir bénéficié en 2024 d’une campagne d’analyses scientifiques et de restauration en France. Il sera accompagné de plus de 200 œuvres, incluant 126 prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l’art du bronze au Cambodge, du 9e siècle à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.
Angkor, capitale de l’Empire khmer qui domina une partie de l’Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d’une ampleur et d’une beauté incomparables. Mais si l’architecture des temples de l’Empire khmer (9e -14e/15e siècles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d’objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?
Exploration des collections permanentes avec une visite sur le thème du « Trésor de Bégram ». Visite guidée par Sébastien Polet. La découverte du "trésor de Begram" a été exceptionnelle. Depuis 1936, la délégation archéologique française en Afghanistan dirigée par Joseph Hackin fouillait cette ville censée avoir été fondée par Alexandre le Grand.
En 1937, puis en 1939, Hackin tomba sur deux "caches", rassemblant un ensemble hétéroclite d’objets précieux venant de toutes parts du monde antique : des bronzes et des médaillons en plâtre gréco-romains, des verres d’Alexandrie et de la côte levantine (certains en forme de poisson, un autre représentant le célèbre phare), des laques de Chine… et des ivoires indiens ! Ces derniers, qui ornaient des mobiliers en bois sur lesquels ils étaient fixés par des clous, évoquent la richesse, le luxe et une volupté certaine des cours indiennes des premiers siècles de notre ère. Au débouché de l’Hindou-Kouch, Begram s’avère ainsi avoir été une étape importante sur une des routes de la Soie traversant l’Eurasie. Conformément à l’accord signé en 1922 entre la France et l’Afghanistan, le trésor a été partagé à part égale entre le musée Guimet et le musée national d’Afghanistan à Kaboul, ce dernier conservant les œuvres uniques et exceptionnelles, comme les grands ivoires représentant des divinités fluviales en ronde bosse.
Dîner libre et nuit à l’hôtel Holiday Inn Paris Canal de la Villette.
Institut du Monde Arabe : « Le MYSTERE CLEOPÂTRE ». Visite guidée par Sébastien Polet. Cléopâtre est la plus populaire des figures féminines de l’histoire : Comment le « mythe Cléopâtre » s’est-il forgé et quelles formes a-t-il pris à travers le temps ? Des rares grandes figures féminines que compte l’histoire, Cléopâtre, la dernière souveraine de la dynastie gréco-égyptienne des Ptolémées, est la plus populaire. Depuis sa mort, il y a deux mille ans, sa notoriété n’a cessé de croître – une renommée d’autant plus surprenante que nulle biographie antique ne la fonde. Autour de son personnage se sont forgés une légende puis un mythe singulier associant passion et mort, volupté et cruauté, richesse et guerre, politique et divinité, qui éclaire les regards contrastés que l’Occident porte sur la civilisation égyptienne et, plus généralement, sur le statut dont y bénéficiait la femme d’État. Ces facettes innombrables ont hanté l’imaginaire des créateurs dans l’écriture, la peinture, le dessin, la sculpture – le magnifique Antoine et Cléopâtre de Shakespeare n’a pas peu contribué à populariser le destin de la reine –, mais aussi la musique, l’opéra et le ballet et, plus près de nous, le cinéma, la bande dessinée, la publicité et les jeux vidéo. Œuvre collective d’artistes et d’écrivains, le mythe Cléopâtre a été l’outil, jusqu’au XIXe siècle, d’une transgression des interdits religieux et politiques, avant de donner naissance à une figure iconique universelle, non plus femme hypersexualisée mais femme de pouvoir qui se bat pour sa patrie, son honneur et sa liberté.
« Le mystère Cléopâtre » fait le point sur l’état actuel des connaissances historiques et archéologiques – qui, mystérieusement, demeurent ténues –, soulignant le contraste entre la pauvreté des sources et la profusion des évocations et revendications. Comment passe-t-on d’une légende à un mythe, et d’un mythe à une icône puissante et multiple ? Il y a encore bien du mystère dans cette icône universelle qu’explore la prochaine exposition-événement de l’IMA… Matinée ou après-midi libre.
A 17h00, retour vers Bruxelles et Wavre (arrivée prévue +/- vers 23 heures)