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Nos voyages longue durée

ROME, des ETRUSQUES à MICHEL-ANGE

accompagné par Karin Debbaut et Francesca Salamone, historiennes de l'Art

Du 13/04/2026 au 18/04/2026


L’Antiquité Etrusque a été largement redéouverte à la Renaissance et soutenue par les Médicis qui voulaient affirmer la grandeur de la Toscane …La connaissance de cette civilisation apportera à cette célèbre famille de banquiers, une justification politique idéale ainsi que l’élaboration d’une légende : les maîtres de Florence seraient les descendants de cette civilisation exceptionnelle, indépendante et puissante. Les sculptures et fresques découvertes à l’occasion de fouilles des somptueuses cités telles que Volterra ou Cerveteri, vont largement inspirer des artistes comme Leonard de Vinci ou encore Michel-Ange.

A Rome, la ville éternelle fut également  fascinée par ses ruines antiques. Les premiers « antiquaires » du XVème siècle recherchèrent avec passion les vestiges de la civilisation classique alors que les humanistes se livrèrent à une quête effrénée des textes de la littérature gréco-romaine. Des chefs-d’œuvre, qui ornaient dans l’Antiquité jardins et villas, restés longtemps ensevelis, sont exhumés de toute part : le groupe des Trois Grâces et l’Apollon du Belvédère sont découverts à la fin du XVe siècle, le Laocoon en 1506, sous le pontificat de Jules II, puis l’Hermès, l’Hercule Farnèse en 1540, le Taureau Farnèse en 1546, le Vase Borghèse en 1569 dans les jardins de Salluste... Pour abriter ces prestigieuses trouvailles, papes, mécènes, prélats et princes romains constituent et mettent en scène dans leurs palais de superbes collections d’antiques que des amateurs viennent visiter.  À la fin du XVème siècle, près du Colisée, on découvrit les vestiges du Palais de Néron, la Domus aurea, dont les pièces, ornées de peintures et de stucs, eurent un grand retentissement, donnant naissance à un type de décoration à l’antique particulièrement répandu, appelé « grotesques ». Raphaël et de nombreux artistes fascinés par ces peintures murales, en copièrent les motifs et s’en inspirèrent librement, comme l’atteste la décoration des loges du Vatican, des salles du château Saint-Ange et de divers palais de la Renaissance.